Taper une biche en voiture : que faire et comment être indemnisé ?

Date de publication :
16/4/2024
Temps de lecture :
4
min.

Qui n'a jamais rêvé de croiser un chevreuil en pleine nature lors d'un trajet en voiture ? Malheureusement, ces rencontres peuvent rapidement tourner au cauchemar si une collision survient. Percuter une biche peut entraîner des dégâts importants sur votre véhicule et vous laisser perplexe quant à vos droits. Taper une biche en voiture soulève de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne l'indemnisation par votre assurance auto.

Les conséquences d'une collision avec un animal sauvage

Une collision avec un animal sauvage, aussi inattendue soit-elle, peut avoir des répercussions importantes.

Les dégâts matériels

Véhicule endommagé

Les chocs avec des animaux, notamment des cervidés, peuvent engendrer des dommages considérables sur votre véhicule. Le pare-brise, le capot, les phares et les portières sont souvent les premières parties à souffrir.

Coûts de réparation élevés

Les réparations peuvent s'avérer coûteuses, en particulier si les pièces à remplacer sont spécifiques ou si la structure du véhicule est compromise.

Immobilisation du véhicule

En attendant les réparations, votre véhicule sera immobilisé, ce qui peut perturber votre quotidien et vos activités professionnelles.

Les risques pour les occupants du véhicule

Blessures corporelles

Les collisions avec des animaux peuvent provoquer des blessures plus ou moins graves aux occupants du véhicule, allant des simples contusions aux fractures en passant par les traumatismes crâniens.

Choc psychologique

Outre les blessures physiques, un tel événement peut laisser des traces psychologiques importantes, notamment en cas de choc violent ou si l'animal a pénétré dans l'habitacle.

Les conséquences environnementales

Impact sur la faune sauvage

Les collisions avec des animaux contribuent à la diminution des populations de certaines espèces, en particulier dans les zones où la circulation routière est intense.

Perturbation de l'écosystème

La disparition d'un animal peut avoir des répercussions sur l'équilibre de l'écosystème local.

En résumé, une collision avec un animal sauvage peut avoir des conséquences multiples et variées, à la fois matérielles, physiques et psychologiques. Il est donc essentiel de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter ce type d'accident.

Suis-je couvert par mon assurance auto ?

Une collision avec un animal sauvage peut rapidement soulever des questions concernant la prise en charge des dommages par votre assurance auto. Les garanties souscrites jouent un rôle déterminant dans l'indemnisation.

Les garanties essentielles

Garantie responsabilité civile

Obligatoire, cette garantie couvre les dommages que vous causez à autrui (autres véhicules, biens, personnes). Cependant, elle ne prend généralement pas en charge les dommages subis par votre propre véhicule.

Garantie « tous risques »

Plus complète, cette garantie couvre non seulement les dommages que vous causez aux autres, mais également les dommages subis par votre propre véhicule, quel qu'en soit l'origine (vol, incendie, tempête, collision avec un animal...).

Le rôle de l'expert

Pour déterminer le montant exact des dommages et vérifier si votre véhicule est une perte totale, votre assureur fera appel à un expert automobile. Ce dernier évaluera les réparations à effectuer et établira un rapport d'expertise qui servira de base au calcul de l'indemnisation.

En résumé, si vous êtes assuré tous risques, les chances d'être indemnisé pour les dommages causés à votre véhicule suite à une collision avec un animal sont élevées. En revanche, si vous ne souscrivez qu'à la garantie responsabilité civile, seuls les dommages causés à un tiers seront pris en charge.

Il est donc crucial de vérifier les conditions générales de votre contrat d'assurance pour connaître l'étendue exacte de vos garanties et les éventuelles exclusions. N'hésitez pas à contacter votre assureur pour toute question.

Les démarches à suivre après un accident avec une biche

Une fois le choc passé et les premiers soins apportés si nécessaire, il est important de suivre certaines démarches pour faciliter le traitement de votre dossier d'assurance et protéger vos droits.

Prévenir les autorités

Appeler les secours

En cas de blessés ou de danger imminent, appelez les services de secours (pompiers, SAMU) au 18 ou au 112.

Contacter la gendarmerie ou la police

Même en l'absence de blessés, il est recommandé de signaler l'accident aux forces de l'ordre. Un constat d'accident sera établi et pourra servir de preuve en cas de litige.

Contacter son assureur

Déclarer le sinistre

Dès que possible, contactez votre assureur pour déclarer l'accident. Vous devrez fournir un maximum de détails : date, lieu, circonstances de l'accident, nature des dommages, etc.

Envoyer les pièces justificatives

Rassemblez tous les documents utiles (constat d'accident, photos, factures de réparation) et envoyez-les à votre assureur dans les délais impartis.

Les délais à respecter

Pour que votre dossier soit traité dans les meilleures conditions, il est important de respecter les délais de déclaration prévus dans votre contrat d'assurance. En cas de retard, votre assureur pourrait refuser de prendre en charge une partie des dommages.

En résumé, en suivant ces quelques étapes, vous facilitez le traitement de votre dossier d'assurance et augmentez vos chances d'obtenir une indemnisation rapide et équitable.

Les conseils de prévention

Même si les collisions avec des animaux sauvages sont souvent imprévisibles, quelques précautions peuvent aider à réduire significativement les risques.

Ralentir dans les zones à risques

Les panneaux signalant la présence d'animaux sauvages doivent être respectés. Réduisez votre vitesse, surtout à l'aube, au crépuscule et la nuit, moments où les animaux sont plus actifs.

Être vigilant

Balayez régulièrement la route des yeux, en prêtant particulièrement attention aux bords de la chaussée, aux fossés et aux zones boisées.

Utiliser les phares

Les phares permettent de détecter plus facilement les animaux sur la route, surtout de nuit. Utilisez les feux de route lorsque cela est possible et sans gêner les autres conducteurs.

Éviter les distractions

Mettez de côté votre téléphone portable et concentrez-vous sur la conduite. Les distractions peuvent vous faire manquer des signes de présence d'animaux.

Ne pas brusquer les manœuvres

Si vous apercevez un animal sur la route, évitez les freinages brusques et les manœuvres hasardeuses qui pourraient vous faire perdre le contrôle de votre véhicule.

En résumé, en adoptant une conduite prudente et en étant attentif à votre environnement, vous pouvez réduire considérablement les risques de collision avec des animaux sauvages.

L'impact psychologique d'une collision avec un animal sauvage : bien plus qu'un simple choc

Une collision avec un animal sauvage, aussi banale puisse-t-elle sembler, peut laisser des traces psychologiques profondes chez les conducteurs. Au-delà des dommages matériels et éventuellement physiques, cet événement traumatisant peut engendrer un éventail d'émotions et de réactions psychologiques.

Le sentiment de culpabilité

Nombreux sont ceux qui se sentent responsables de la mort ou des blessures de l'animal. Cette culpabilité peut être exacerbée par un attachement particulier à la nature ou aux animaux.

Le stress post-traumatique

Les symptômes du stress post-traumatique peuvent apparaître suite à un tel événement : cauchemars, reviviscences du traumatisme, évitement des situations similaires, irritabilité, difficultés de concentration.

L'anxiété et la peur

La peur de renouveler l'expérience peut conduire à une anxiété accrue lors des trajets en voiture, surtout dans les zones rurales ou forestières.

La dépression

Dans certains cas, la collision peut déclencher une dépression, notamment si l'événement est associé à d'autres difficultés personnelles.

Les facteurs aggravants

Plusieurs facteurs peuvent amplifier l'impact psychologique :

La violence du choc

Plus l'impact est violent, plus les conséquences psychologiques risquent d'être importantes.

La nature de l'animal

La taille de l'animal, sa rareté ou sa symbolique peuvent renforcer le choc émotionnel.

Les circonstances de l'accident

Si l'accident s'est produit dans des conditions particulières (nuit, brouillard, vitesse excessive), le traumatisme peut être plus intense.

Comment faire face ?

Parler de ce qu'on ressent

En parler à un proche, à un ami ou à un professionnel de santé peut aider à relativiser et à extérioriser ses émotions.

Consulter un psychologue

Si les symptômes persistent, il est conseillé de consulter un psychologue spécialisé dans les traumatismes.

Rejoindre un groupe de soutien

Échanger avec d'autres personnes ayant vécu une expérience similaire peut être source de réconfort et d'aide.

Il est important de ne pas sous-estimer l'impact psychologique d'une telle épreuve. En prenant en charge ses émotions et en sollicitant de l'aide si nécessaire, il est possible de surmonter ce traumatisme et de retrouver une vie normale.

Les zones à risque : où les collisions avec la faune sont les plus fréquentes

Les collisions avec la faune ne sont pas réparties de manière homogène sur le réseau routier. Certains secteurs sont particulièrement exposés en raison de facteurs géographiques, environnementaux et comportementaux des animaux.

Les corridors écologiques

Ces zones, souvent constituées de forêts, de prairies ou de cours d'eau, servent de passages pour de nombreuses espèces. Les routes qui traversent ces corridors sont particulièrement à risque, car elles fragmentent les habitats et obligent les animaux à traverser les voies de circulation.

Les zones humides et les abords des points d'eau

Les animaux se rendent fréquemment dans ces zones pour boire, se nourrir ou se reproduire. Les routes situées à proximité sont donc exposées à un trafic important de la faune, notamment les amphibiens lors de leurs migrations.

Les zones agricoles

Les champs cultivés, les vergers et les pâturages abritent une faune variée, comme les cervidés, les sangliers ou les rongeurs. Les routes qui bordent ces zones sont particulièrement exposées aux collisions, surtout à l'aube et au crépuscule, moments où les animaux sont les plus actifs.

Les zones urbaines et périurbaines

Même en ville, les collisions avec la faune ne sont pas rares, notamment avec les petits mammifères (hérissons, écureuils) ou les oiseaux. Les parcs, les jardins et les espaces verts constituent des habitats pour de nombreuses espèces, et les routes qui traversent ces zones peuvent être le théâtre d'accidents.

Les facteurs aggravants

Plusieurs facteurs peuvent augmenter les risques de collision dans ces zones :

La saison

Certaines périodes de l'année sont plus propices aux collisions, comme l'automne pour les cervidés lors de la période du rut.

Les conditions météorologiques

Le brouillard, la pluie ou la neige réduisent la visibilité et augmentent les risques d'accident.

L'heure de la journée

L'aube et le crépuscule sont les moments où les animaux sont les plus actifs et où les risques de collision sont donc les plus élevés.

Comment limiter les risques ?

Respecter la signalisation

Les panneaux indiquant la présence d'animaux sauvages doivent être pris au sérieux.

Adapter sa conduite

Réduire sa vitesse, augmenter sa vigilance, éviter les distractions sont autant de mesures simples à mettre en œuvre pour réduire les risques.

Soutenir les initiatives de conservation

En participant à des actions de protection de la nature, vous contribuez à préserver la biodiversité et à réduire les conflits entre l'homme et la faune.

En étant conscients des zones à risque et en adoptant une conduite adaptée, nous pouvons contribuer à réduire le nombre de collisions avec la faune et à préserver la biodiversité.

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